Les musées Hanoi intérressants à visiter

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Les musées Hanoi intérressants à visiter: Hanoi – Musée d’ethnographie
Situé au nord-ouest d’Hanoi, le musée d’Ethnographie du Vietnam a été inauguré par Jacques Chirac en 1997, en partenariat avec le musée de l’Homme de Paris. Comme son nom l’indique, il se consacre à la multitude de peuples qui composent le pays.
Le musée présente les 54 ethnies du Vietnam à travers 25 0000 objets de la vie quotidienne. Parmi elles, on dénombre une majorité de Kinhs, aussi appelés les Viets et un ensemble de minorités ethniques, composé de migrants chinois, indiens et thaïlandais (le terme minorité n’a ici rien de péjoratif). Costumes traditionnels, instruments de musique, bijoux et armes sont autant d’illustrations des us et coutumes de tous ces peuples.

Le saviez-vous ?
La légende raconte que le Vietnam est né de l’union d’une fée, créature liée à la montagne et l’air, et d’un dragon, liée lui à la mer. Lorsqu’ils se séparèrent à cause de cette différence, cinquante enfants suivirent le dragon vers la mer (les futurs Kins) et 50 autres suivirent la fée vers les montagnes (les futures ethnies minoritaires).

Le  Musée de Hanoi, situé à la rue Pham Hung, commune de Me Tri, district de Tu Liem, Hanoi est reconnu comme un ouvrage architectural, artistique et culturel le plus moderne et original du système des musées contemporains du Vietnam.

Mis en chantier depuis 19 mai 2008, la construction du musée est assurée par un joint-venture entre l’Allemand GMP International GmbH-Inros Lackner AG et la Compagnie générale d’import-export et de construction du Vietnam (Vinaconex). Ce musée en forme d’une pyramide inversée est le plus grand projet investi par la ville de Hanoi, montant de la facture de 2.300 milliards de dongs. D’une superficie de près de 54.000m2, d’une hauteur de 30,7m, il comprend 4 étages et un sous-sol sur 2 niveaux.

L’inauguration du Musée de Hanoi (la première phase) a lieu le 6 octobre 2010. À cette occasion, 50.000 objets reflétant le processus de développement de la capitale de Hanoi seront exposés. Ce musée est considéré comme un ouvrage retraçant de manière originale et complète la ville de Hanoi – mille ans de belles traditions.

Le premier étage sera le lieu d’exposition des objets issus des dynasties de Ly, Tran et Le ; des photos et documents scientifiques de Thang Long à l’époque de Dai Viet et des objets historiques découverts à l’Ancienne citadelle royale de Thang Long.

Le deuxième étage exposera la capitale de Hanoi à l’ époque d’avant Thang Long, avec le tambour en bronze de Co Loa et l’image de 3 murailles de la Citadelle en spiral de Co Loa du pays Au Lac (ancien nom du Vietnam) au temps du roi An Duong Vuong.

Aux 3ème et 4ème étage, seront exposés 10.000 objets historiques retraçant le développement de la culture et de la civilisation du peuple vietnamien…

À cette occasion, un festival des plants d’agrément sera également organisé dans la zone d’exposition en plein air du Musée.

En visitant ce musée, les visiteurs auront l’occasion de découvrir de patrimoine culturel matériel et immatériel de Hanoi, de mieux comprendre les traditions historiques, ainsi que le patriotisme et l’esprit d’union nationale dans l’œuvre de défense et d’édification nationales.

Le Musée de Hanoi deviendra une nouvelle destination attirante pour les touristes nationaux et étrangers.

On ne compte que 9 musées à Hanoi, ce qui peut sembler dérisoire pour une capitale, comparé aux métropoles occidentales.

Toutefois, la ville renferme un nombre assez conséquent de musées par rapport aux autres grandes agglomérations du pays, Hô Chi Minh-Ville notamment.

Autre particularité de Hanoi, tous ses établissements muséographiques sont étroitement liés à l’Histoire du pays, et notamment à ses longues périodes d’occupation étrangère (Chinois, Français et Américains). On retrouve ainsi un musée de l’Histoire du Vietnam, qui évoque, bien entendu, les grands moments qui ont marqué le pays.
De même, un établissement, le bien nommé musée de la Révolution vietnamienne, se consacre aux luttes pour l’indépendance, menées par les Vietnamiens au fil des siècles.

Les nombreuses ethnies du Vietnam sont, quant à elles, présentées dans l’important musée d’Ethnographie – ouvert en partenariat avec le musée de l’Homme à Paris – tandis que la femme vietnamienne est à l’honneur dans un musée éponyme. N’oublions pas non plus l’établissement entièrement consacré à Hô Chi Minh, figure emblématique de la République socialiste du Vietnam.

Seul le musée des Beaux Arts aurait de quoi se différencier quelque peu, si l’on en croit la discipline traitée. Mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit que finalement lui aussi fait référence aux événements marquants de l’Histoire vietnamienne, à en juger par les œuvres politiques exposées.

Dotées de tant d’établissements à vocation historique, Hanoi fait ainsi figure de ville nostalgique. Mais soyons pragmatiques, disons simplement que la capitale vietnamienne perpétue la mémoire de la nation et de son peuple.

Les Musées de Hanoi: Située sur la rue Pham Hung, Tu Liem, Hanoi

Musée de la prison Hoa Lo
On s’en doute, le musée de la prison Hoa Lo est installé dans….

Le Musée de l’Armée Dans la ville de Hanoi, au Vietnam
L’adresse: 28A rue Dien Bien Phu, Hanoi.
Le musée de l’Armée (Vien Bao Tang Doi) est installé à deux….

Musée de la Révolution: a  25 Tong Dan
Situé derrière l’opéra de Hanoi, le musée de la Révolution….

Musée de l’Histoire du Vietnam:  1 rue  Pham Ngu Lao
Situé près du théâtre municipal de Hanoi, le Musée d’Histoire….

Musée des Beaux-Arts: a 66 Nguyen Thai Hoc
Inauguré en 1966 dans une vaste demeure coloniale du quartier….

Musée des femmes vietnamiennes: 36 rue Ly Thuong Kiet
Comme son nom l’indique, le musée des femmes vietnamiennes….

Musée d’Ethnographie: 1, avenue Nguyên Van Huyên
Situé au nord-ouest d’Hanoi, dans le quartier Cau Giay, le….

Musée Hô Chi Minh: 3 rue Ngoc Ha
Inauguré en 1990 pour célébrer le centenaire de la naissance….

le bonheur est dans les villages de métiers Hanoi

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le bonheur est dans les villages de métiers Hanoi: Le Service de l’industrie et du commerce de Hanoi prépare l’ouverture de 4 circuits dans les villages de métiers, afin de mieux attirer les touristes domestiques et étrangers à l’occasion du Millénaire de la capitale.

Hanoi compte plus de 1.000 villages de métiers traditionnels après son agrandissement en août 2008, la plupart étant étroitement liés à des vestiges historiques et culturels. Une caractéristique qui permet d’envisager la création de circuits.

Plusieurs villages de métier sont déjà devenu une destination connue pour les touristes étrangers tels les villages de la soie de Van Phuc, de broderie de Quât Dông, de laque de Duyên Thai, de menuiserie de Chàng Son, de forge de Da Sy, de moulage de Ngu Xa… Les villages de métier sont également liés au vieux quartier de Hanoi dont la rue Hàng Bac qui est spécialisée dans la bijouterie, métier rattaché aux villages de Dông Sâm, Dông Khê, Dinh Công et Kiêu Ky.

Pour soutenir ses villages de métiers, Hanoi a lancé ces derniers temps des projets pour développer le tourisme dans ces villages. En 2009, plusieurs séminaires sur le développement de cette forme de voyage ont été organisés afin de dresser l’état des lieux des villages de métier du bassin des rivières Nhuê et Day, de réunir des informations afin de publier un recueil, d’organiser des formations aux métiers traditionnels ou des expositions de leurs produits artisanaux, ce dans le but de promouvoir le commerce et les partenariats afin de protéger et de développer les villages de métier…

Sérénité et tradition

À l’occasion du Millénaire de Thang Long-Hanoi célébré en octobre prochain, le Service municipal de l’industrie et du commerce entend ouvrir 4 circuits touristiques. Il s’agit de la visite des villages de nacre de Chuôn Ngo, de broderie de Thang Loi, de laque de Ha Thai, de vannerie de Phu Vinh et de soie de Van Phuc, de sculpture de Son Dông, de céramique de Bat Tràng et de martelage d’or de Kiêu Ky.

Ce projet permettra d’exploiter leurs caractéristiques culturelles et historiques qui constituent de réels points forts en terme de tourisme, le savoir-faire et l’habileté des artisans étant très appréciés des étrangers. De tels circuits participeront également au développement du commerce de leurs articles artisanaux traditionnels.

Actuellement, les villages les plus typiques sont en cours de sélection en fonction de critères tels que volume de production, architecture ancienne, condition d’hygiènes, ouvrages historiques…, afin de présenter ce qu’il y a de plus caractéristique et de mieux aux visiteurs. Une formation en tourisme est également dispensée aux familles qui participent à ce projet afin de satisfaire au mieux les touristes.

Le village des serpents Lê Mât à Hanoi

Le village des serpents Lê Mât à Hanoi

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Le village des serpents Lê Mât à Hanoi: À quelque 7 km du centre de Hanoi, le village de Lê Mât, dans la commune de Viêt Hung, district de Gia Lâm, est célèbre pour son élevage de serpents, approvisionnant les restaurants de la capitale.

Selon la légende, sous le règne du roi Ly Thai Tông (1028-1054), une de ses princesses aimait se promener sur la rivière Thiên Duc (aujourd’hui la rivière Duông). Un jour, tandis qu’elle se reposait tranquillement dans sa barque, la jeune fille fût soudainement attaquée par un grand et féroce serpent qui l’entraîna au fond de la rivière. Le roi, profondément affecté par la disparition de sa fille, s’engagea à offrir une carrière et des joyaux à celui qui lui ramènerait la dépouille de la princesse. Beaucoup d’officiers, soldats ou simples paysans tentèrent de suivre les traces du monstre. Tous échouèrent. Jusqu’à ce qu’un jeune villageois valeureux de famille Hoàng trouve la bête et la terrasse. Refusant toutes les récompenses royales, il sollicita l’autorisation de défricher la région à l’ouest de la citadelle impériale. Les villageois fondèrent ainsi 13 nouveaux villages. Après avoir mis en valeur cette terre fertile, Hoàng s’en retourna dans son village natal. Lê Mât devint vite opulent et témoigna de sa reconnaissance en nommant le jeune homme Génie tutélaire. En prenant exemple sur leur héros, les villageois, outre la culture du riz et la préparation des médicaments traditionnels, se spécialisèrent dans la chasse et l’élevage du serpent.

Le village des serpents Lê Mât à Hanoi

Aujourd’hui, Lê Mât est un village unique, et animé. Il compte désormais près de 40 foyers pratiquant l’élevage pour un total de plus de 6.000 serpents. La plupart sont des bongares à anneaux jaunes et noirs et à anneaux blancs et noirs, des mocassins, des zamenis. L’élevage de serpents est un métier dangereux. Le moindre instant d’inattention peut se solder par une morsure. Pour éviter au mieux les risques, les éleveurs doivent avoir des connaissances scientifiques sur ces animaux, construire soigneusement les locaux d’élevage, ainsi que prendre des mesures hygiéniques et prophylactiques pour les serpents en raison du changement du climat.

Le village continue de vivre pour ses serpents, à travers les festivités bien sûr mais aussi pour les métiers de chasse et d’élevage de vipères et de bongares. En réalité, leur capture n’est quasiment plus pratiquée à cause de la disparition des reptiles. En revanche, les terrariums d’élevage permettent de fournir abondamment les restaurants au bout du village, où depuis des années on vient savourer des mets concoctés à base de l’animal. C’est une expérience originale de voir ces cuisiniers parvenir à confectionner une douzaine de plats à partir d’une simple couleuvre. Et pourtant, sa tête hachée fera d’excellentes brochettes, ses filets des nems, son dos une salade, son ventre une soupe, sa peau des beignets, sa queue une bouillie. On ne jette presque rien et la petite dégustation de vin au serpent est toujours vivement attendue.

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky

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Le village de métier exemplaire Kiêu Ky: Situé au nord de Hanoi, dans le district de Gia Lâm, le village de Kiêu Ky est réputé depuis longtemps pour ses fabricants de quy. Ces feuilles d’or très minces servent à dorer les statues de bouddha, les sentences parallèles, les objets de culte… Pour dorer un coq, il aura fallu 1,5 chi d’or pur (un chi équivaut à un dixième d’un taël d’or), fait savoir l’expérimentée artisane Nguyên Thi Tua en veillant sur son travail. En présentant les techniques de dorure à base de quy, un métier spécifique de son village, elle précise que non seulement les matières premières sont spéciales mais que les processus de fabrication sont aussi très compliqués. Des difficultés qui rendent plus difficile l’écoulement des produits. « Il y a des périodes où notre métier ancestral semblait se perdre.
Au village de Kiêu Ky qui appartient actuellement à la commune du même nom, la fabrication des quy remonte à plus de 4 siècles. Ce village honore le lettré Nguyên Quy Tri (13e siècle) comme son génie tutélaire. Lors d’une tournée en Chine, la technique des quy lui fut apprise, et il l’a transmise aux villageois de Kiêu Ky.

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky
La fabrication des feuilles d’or comporte 5 étapes principales. La première est la préparation de l’encre. Un mélange de noir de fumée, résine de pin et colle de buffle est pilonné. Cette phase est essentielle car ce n’est que grâce à cette encre spéciale que les feuilles d’or étalées pourront résister au martèlement sans se fragmenter. La 2e étape est la préparation d’un papier spécial, fabriqué à Bac Ninh (Nord) qui est d’abord bouilli pendant une demi-journée. Ensuite, on l’enroule dans du tissu pour le protéger, et on le martèle jusqu’à ce qu’il devienne transparent. Ensuite, troisième étape, on aplatit à coups de maillet un dixième de taël d’or pour former un carré de 20 cm de côté, qui est ensuite découpé en 20 petites feuilles d’or appelées « diêp ». Quatrième étape, on place entre 2 papiers encollés 500 feuilles qui sont frappées sur une enclume. Une étape où les artisans doivent faire preuve d’une grande habileté.
Deux heures après, les feuilles d’or chaudes recouvrent toute la surface de papier. On attend que la plaque refroidisse puis on la sépare du papier (5e étape). On la découpe en 9 et recommence le même processus encore 3 fois. On obtient à la fin une feuille d’or ultra fine de 1.600 cm² (40 cm x 40 cm)… Selon l’artisan Lê Ba Chung, président de l’Association des doreurs de Kiêu Ky, pour obtenir une feuille d’or très mince et facile à fragmenter, ces phases de production tellement compliquées et ingénieuses sont indispensables.
La plupart des ouvrages culturels et historiques d’envergure et le domaine de la peinture sont influencés par les techniques de dorure. Ainsi les quy de Kiêu Ky sont utilisées à la décoration des statues, des panneaux transversaux, des sentences parallèles… Ainsi, les ateliers de production de Kiêu Ky fournissent souvent des quy comme matière première aux villages de métier tels que Son Dông, Vu Lang, Ha Thai (Hanoi), Mai Dông, Dông Quang (Bac Ninh), Liên Ninh, Cat Dang (Nam Dinh), Bao Hà (Hai Phong)… Utiliser les feuilles d’or de Kiêu Ky dans la peinture contribue à donner de l’âme aux œuvres, selon l’artisan en peinture traditionnelle Lê Dinh Nghiên.

Le village de métier exemplaire Kiêu Ky
Les habitants de Kiêu Ky comprennent mieux que quiconque l’importance de ce métier pour leur vie. Ayant connu des hauts et des bas, il a été enfin rétabli grâce aux efforts inlassables de nombreux artisans dont Lê Van Vong et Lê Ba Chung. À présent, le village de Kiêu Ky compte une centaine de familles spécialisées dans la fabrication et le commerce des quy, sans compter les produits utilisés pour la laque. Le village reçoit des myriades de commandes non seulement des 4 coins du pays mais aussi de l’étranger. Chaque année, après le 12 janvier du calendrier lunaire, de nombreux artisans de Kiêu Ky, sac au dos, partent s’occuper de la restauration des pagodes et des maisons communales. Ceux qui restent dans le village s’affairent à la fabrication des quy.

Le village des bonsaïs à Nam Dinh

Le village des bonsaïs à Nam Dinh

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Le village des bonsaïs à Nam Dinh: Depuis toujours, le nom d’un village est fréquemment en relation avec son activité ou une de ses caractéristiques. Il en va de même pour le village « Cây sanh » (arbre sanh c’est-à-dire le Ficus indica), situé dans le district de Hai Hâu, province de Nam Dinh (Nord), appelé ainsi depuis quelques années en raison de l’omniprésence de cette plante.

Ce village est situé à environ 50 km de la ville de Nam Dinh, que l’on effectue en voiture en quelques 30 minutes sur la Nationale 21, laquelle longe un canal bordé de nombre de vieux villages. On y voit des embarcadères, des carrelets et des barques de pêche dans ce canal, l’entrepôt de riz construit pendant la période coloniale française…

Après ces 30 minutes, on prend à gauche un petit chemin qui traverse des rizières à perte de vue. Lorsque la verdure commence à prédominer, on est proche du village de « Cây sanh »…

Le village des bonsaïs à Nam Dinh

Selon le curé Thuc, ces arbres sont plantés depuis 1998, et une plus vaste échelle en 2008-2009, en raison de sa valeur économique. On en voit partout : au bord de la route, dans des pots devant les maisons, dans les cours et les jardins…

Un villageois explique que cette plante poussait naturellement dans le village. C’est végétal très robuste, sans fleurs mais avec beaucoup de feuilles toujours vertes, une habilité qui lui a valu le surnom d’arbre « longévité ». C’et tout l’intérêt, cette espèce étant vouée à être utilisée comme plante d’ornement. Et c’est ainsi que de plus en plus d’horticulteurs l’ont cultivé, et aujourd’hui ils sont vendus partout.

M. Thuc, un horticulteur, explique que sa culture est très rentable, les critères tenant à la forme et à la longueur de ses racines, qui élèvent sa valeur d’autant. Un de ces arbres a été vendu pour plus de 5 milliards de dôngs… Autant dire que cette plante a été une bénédiction pour les familles démunies qui ont pu considérablement améliorer leur situation en la cultivant. Mais cela va plus loin, il y a aussi les passionnés qui l’élèvent pour participer à des concours. Les plus célèbres jardins sont ceux des familles de MM. Hai, Hiên et Tân. Outre de nombreux prix dans les festivals de plantes d’agrément, ils exportent aussi en Corée du Sud, au Japon, en Chine…

Lors de son voyage au village de « Cây sanh », on peut visiter les églises catholiques dans cette région. Il y a ici une centaine d’églises, dont nombre ont été construites il y a une centaine d’années. On peut visiter ainsi l’église Quân Phuong de plus de 100 ans, celle de Ninh Cuong dont la particularité est d’être construite en bois dans une architecture orientale, ou celle de Phu Nhai, la plus grande d’Indochine, datant de 1858.

Bien que le catholicisme soit très présent à Hai Hâu, le bouddhisme le demeure également, notamment à travers les croyances populaires que tout un chacun pratique en campagne. Mais surtout, il a des pagodes, et non des moindres. La pagode Luong, surnommée Pagode aux 100 chambres, a été bâtie sous le règne des Lê postérieurs, à une époque où l’on cherchait à empiéter sur la mer pour développer les terres. Elle est très représentative de l’architecture religieuse des 17e et 18e siècles, en comprenant un lac, les bâtiments pour les cultes, un campanile, des dizaines de stupa où sont enterrés les bonzes y ayant vécu, outre, bien sûr, un puits et de grandes statues du Bouddha d’une valeur artistique certaine. Cette pagode mérite de la visiter, car elle a une particularité : 40 stèles situées dans ses 2 couloirs est-ouest, où est transcrite la vie de la commune de Quân Anh.

À Hai Hâu, les touristes ont l’occasion de visiter les salinages. Le salinage est un métier traditionnel du village « Cây sanh ». Le sel de ce village est très connu dans le pays. De plus, Hai Hâu est aussi connu pour découvrir le plus grand squelette de baleine au Vietnam. Ce squelette mesure 38 m de long et pèse 43 tonnes. Il est actuellement exposé au musée océanographique de Nha Trang (Centre).

Hai Hâu est une destination idéale pour les touristes, un endroit de découverte au milieu de paysages paisibles, et des gens accueillants.

Village de métier traditionnel de Dong Ki

Village de métier traditionnel de Dong Ki

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Village de métier traditionnel de Dong Ki: Le village de Dong Ky, dans la province de Bac Ninh, à une soixantaine de kilomètres à l’est de Hanoi. Le village de Dông Ky est réputé depuis toujours pour les travail de bois et ses fins sculpteurs. Aujourd’hui le village continue cette tradition, de nombreux étrangers y viennent acheter les meubles et mobiliers. Le travail du bois fait la richesse du village, comme en témoigne la construction du Dinh, la pagode et un temple.

Village de métier traditionnel de Dong Ki
Grâce à sa prospérité à l’artisanat dans le métier traditionnel du bois, qui est transmis de père en fils , a rapporté aux habitants de Dông Ky mieux que dans d’autres régions rurales du Nord.
Village de métier traditionnel de peinture de Dong Ho
Situé à 40 km à l’ouest de Hanoi, le village Dong Ho est situé à Thuan Thanh, Bac Ninh
Depuis des générations, le village de Dong Ho fait référence aux peintres et artistes vietnamiens traditionnels. Dong Ho est renommé pour ses uniques estampes , recherchées par de nombreux connaisseurs en provenance du Vietnam et de l’étranger.

Le village de la soie Van Phuc

Le village de la soie Van Phuc

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On entend parler de Van Phuc, le fameux « Village de la soie », où se transmet depuis plus d »un millénaire un artisanat qui a fait sa notoriété bien au-delà des frontières nationales. Par contre, peu nombreux sont ceux qui connaissent son glorieux passé révolutionnaire.
« Nang Sai Gon anh di mà chot mat/ Boi vi em mac ao lua Hà Dông » (Je vais sous le soleil de Saigon sans avoir chaud car tu portes ta robe en soie de Hà Dông). Depuis très longtemps, la soie de Van Phuc (actuellement ville de Hà Dông, province de Hà Tây) est synonyme de beauté et d’élégance féminines. Cette soie est en effet auréolée d’un certain prestige. Tellement légère qu’on l’oublie quand on la porte. Et aussi un immense pouvoir de séduction sur les hommes, ce qui n’est pas la moindre de ses vertus. Situé au bord de la rivière Nhuê, à une dizaine de kilomètres à l »ouest de Hanoi, le village de Van Phuc développe et transmet cet artisanat depuis 12 siècles.

Le village de la soie Van Phuc
Selon la tradition orale, les premières implantations humaines au bord de la rivière Nhuê remontent à 1.200 ans. En 874, sous la domination chinoise, l »épouse d »un mandarin de la dynastie des Tang, en poste au Vietnam, enseigna aux gens de Van Phuc la sériciculture et le tissage de la soie. Au fil du temps, ce métier n’a cessé de se développer, devenant le principal gagne-pain des villageois. Sous la dynastie des Nguyên, la soie de Van Phuc était considérée comme un produit de luxe. A cette époque, le village fabriquait 4 types de tissus : brocatelle ( gâm ), réservée à la cour royale, soie ( lua ), gaze ( sa ) et ( quê ).
Sous la domination française, la soie de Van Phuc a commencé à être connue à l’étranger. Elle a été présentée aux foires de Marseille et Paris en 1931 et 1938. Et pendant 30 ans, de 1958 à 1988, le pays en exportait encore vers les pays d’Europe de l’Est.